Groupe Socialiste Universitaire


Environnement, Le GSU

Les dessous de l’élevage intensif

Posté le 28 novembre 2024 par Groupe Socialiste Universitaire

En 1961, le ministre de l’Agriculture Edgard Pisani affirmait que: « Si, demain, le lait doit être rouge pour être vendu et les pommes carrées, il faudra que l’Institut national de la recherche agronomique se consacre à cela pour que nous puissions fabriquer des produits qui se vendent. (…) Dans un marché ouvert, seul le client commande (…). L’intérêt de l’agriculture est de le comprendre »[1] montrant ainsi la primauté accordée au volet économique des politiques agraires. Pendant les Trente Glorieuses , il fallait vendre, vendre à n’importe quel prix pour que la France conserve sa compétitivité à l’international sur le plan agricole.

C’est dans cette optique que l’agriculture intensive s’est développée dans les années 1950, après la Seconde Guerre mondiale et modernisée sur le modèle américain, provoquant une transformation radicale de la société paysanne. Seulement 1,5 % des actifs sont agriculteurs aujourd’hui contre 1 actifs sur 3, ce qui représente 10 millions de personnes en 1945[2][3]. La métamorphose du monde agricole s’explique par l’absorption des petites fermes par de plus grandes encore et l’augmentation des superficies des exploitations, aidés par la Politique Agricole Commune dont le système rémunère en fonction de la taille. Ce nouveau modèle industriel fondé sur la mécanisation de l’agriculture et l’introduction de machines et de tracteurs, nécessite dès ses débuts des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz ou le charbon et l’utilisation d’une nouvelle technique de fertilisation : les engrais chimiques. L’utilisation intensive de ces ressources permet d’augmenter les rendements et de répondre aux besoins alimentaires grandissants de la population. Cette logique qui pousse à produire toujours plus, se décline aussi par un modèle d’élevage intensif. C’est à ce jour le modèle le plus utilisé. En France, plus de 8 animaux abattus sur 10 sont issus des élevages intensifs, selon l’association L214[4].

 

       I. Les conséquences de l’élevage intensif sur notre planète

Déforestation

Depuis les années 1970, en parallèle de la transition démographique brésilienne, des premières portions de la forêt amazonienne sont rasées pour en faire des zones de pâturage ou des cultures de soja destinées à nourrir le bétail. Sur plus de 3 millions de kilomètres carrés de forêt au Brésil, 750 000 ont disparu en 2011, dont 80 % ont été transformés en pâturages destinés à l’élevage bovin.[5] Ce dernier est principalement destiné à l’exportation. Le Cerrado et la région du Gran Chaco en Amérique latine sont fortement touchés par la déforestation pour y installer des cultures de soja. Aujourd’hui, la savane du Cerrado a déjà perdu la moitié de sa végétation naturelle à cause des activités humaines et agricoles[6]. Environ 60 % du soja importé par la France chaque année vient du Brésil[7] destiné à l’alimentation des animaux d’élevage.

Cette pratique dévastatrice pour la biodiversité, provoque l’extinction de nombreuses espèces animales. La forêt amazonienne abrite près d’un tiers des espèces connues sur terre[8]. La savane du Cerrado abrite 5 % de la biodiversité mondiale, plus de 12 000 espèces de plantes, 900 espèces d’oiseaux et des centaines d’autres espèces animales[9]. Les forêts sont pourtant indispensables à la régulation du climat. La destruction de la végétation contribue directement au réchauffement climatique. En effet, lors de sa croissance, un arbre absorbe du CO2 et rejette de l’oxygène par le processus de photosynthèse. La déforestation libère le CO2 que les arbres ont stockés toute leur vie. Dans un rapport de GreenPeace, l’ONG révèle que l’élevage bovin est responsable de 63 % de la déforestation en Amazonie[10].

 

Émission de gaz à effet de serre

L’élevage est responsable de 14,5 %[11] des gaz à effets de serre mondiaux ; soit autant que le secteur des transports. Ces gaz à effet de serre sont en partie dus au rejet du méthane des ruminants des animaux d’élevage. Les bovins sont les plus gros contributeurs de gaz à effet de serre, ils en émettent environ 6 à 7 fois plus que les cochons ou les poulets[12].

 

Gaspillage et pollution de l’eau

Le secteur d’activité de l’agriculture animale est extrêmement gourmand en eau. Le département des Côtes d’Armor en Bretagne, depuis 1989, est le plus touché par le phénomène des algues vertes, conséquence notamment de la concentration d’élevages intensifs appelés « ferme-usine » dans cette zone. La production de viande de porc et de volailles est dominante, nécessitant des cultures pour nourrir le bétail. La région de la Bretagne produit 1 238 050 porcins par an, soit 58 % de la part totale de la production française[13]. Les engrais tels que l’azote permettent aux plantes de pousser plus vite pour gagner en productivité, et sont utilisés sur les cultures intensives. En effet, ces élevages produisent du lisier chargé en azote. Le lisier est ensuite répandu sur les champs de culture, se transformant en nitrates. En temps de pluie, le nitrate est emporté jusqu’aux rivières et océans. Or, lorsque l’azote atteint la mer, elle agit sur les algues en les proliférant s’échouant ainsi sur les plages à toute vitesse. Après quelques heures, les algues pourrissent et produisent de l’hydrogène sulfuré (H2S), gaz extrêmement toxique, qui a déjà provoqué la mort de plusieurs personnes et animaux par la suite d’une trop forte exposition[14].

       II. Les conséquences sur les animaux et sur notre santé

Maltraitance animale

1 milliard d’animaux sont tués chaque année,  soit 3,2 millions par jour seulement en France chaque année[15]. Mais derrière ce chiffre, des êtres sensibles subissent la violence de cette industrie. Il manque de personnel pour vérifier l’application des normes sanitaires dans les abattoirs et les conditions de mise à mort des animaux. L’État français a déjà été condamné de “carence fautive” pour ne pas avoir fait respecter les règlementations[16].

L’objectif de ces élevages est de produire toujours plus vite sans se soucier des souffrances de l’animal. 95 % des cochons en France sont élevés en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur, sur du béton sans paille[17]. Les vaches laitières sont inséminées chaque année et séparées de leurs petits juste après avoir mis bas pour prendre leur lait. Nous pouvons alors nous interroger sur la consommation humaine de lait de vache, et sur son impact sur notre santé.

 

Conséquences sur notre santé

Le lait de vache est destiné à nourrir son veau et à le faire grandir très rapidement ; contrairement à un nouveau-né. Il contient trop de protéines et de sels minéraux[18] comparés au lait humain. Dans l’imaginaire collectif, alimenté par la publicité, le lait de vache serait bon pour la santé des os. Or, la plupart du calcium de lait de vache n’est pas bien assimilé par notre corps, ce qui justifie que de nombreuses personnes y sont intolérantes[19]. De plus, de nombreuses études montrent que la surconsommation de viande rouge est néfaste pour notre santé. En effet, l’OMS conseille aux individus “de limiter leur consommation de viande transformée et de viande rouge, qui est liée à des risques accrus de décès par maladie cardiaque, par diabète et d’autres maladies”[20]. La viande, tout comme les œufs et le lait de vache sont riches en cholestérol et en graisses saturées ; ce qui peut entraîner des risques de maladies cardio-vasculaires.

Aussi, des antibiotiques sont injectés dans de nombreux animaux d’élevage pour éviter les maladies lorsque les abattoirs sont insalubres ainsi que pour les faire grandir plus vite[21]. Nous ingérons donc involontairement ces antibiotiques qui entraînent des risques pour notre santé. Les personnes les plus modestes, qui achètent des produits de moins bonne qualité, sont plus à risque de consommer de la viande contenant des antibiotiques.

 

Conséquences sur les éleveurs

Les éleveurs sont aussi victimes de cette industrie qui rend les travailleurs en situation de précarité et de détresse. « La surmortalité par suicide frappe essentiellement les agriculteurs travaillant dans les secteurs « élevage bovins lait » (surmortalité par suicide supérieure de 56 % à celle de la population générale) et « élevage bovins viande » (127 %) » selon un rapport du Sénat[22]. Aussi, faisant face au lobby gigantesque de l’élevage industriel, les éleveurs sont aussi malheureusement exploités. Les lobbies bretons et internationaux jouent un rôle important dans les décisions politiques favorisant le productivisme par des pressions sur les élus locaux, régionaux et nationaux. Les agriculteurs d’élevages intensifs dépendent des groupes agro-alimentaires puissants qui conduisent toute la production ainsi que des politiques de la FNSEA. Aujourd’hui, seulement 1% des producteurs de porcs et de volailles bretons sont indépendants[23].

 

       III. Les solutions

Priorité à la Souveraineté alimentaire

La mondialisation a transformé notre rapport à l’alimentation. Le transport qu’elle engendre a pour conséquence une pollution importante, dû au longue distance de trajet en avion des importations et exportations. Depuis la guerre en Ukraine, la France et de nombreux autres pays ont pris conscience de leur dépendance à la Russie, notamment pour les engrais azotés[24]. Ils permettent la fertilisation des plantes et améliorent considérablement les rendements des cultures. Les prix de ces engrais ont fortement augmenté, 108 % entre mai 2021 et mai 2022[25], en raison notamment de l’inflation des prix de l’énergie, 47 % sur la même période nécessaire à leurs fabrications[26]. Il est donc important de relocaliser notre production pour retrouver une souveraineté alimentaire. En effet, la capacité d’un pays à produire sur son sol la nourriture dont il a besoin pour nourrir sa population devient un enjeu crucial en raison du contexte géopolitique. On peut aussi étendre cette notion au droit d’un pays à une alimentation saine et durable ainsi que de définir ses propres politiques agricoles pour être autonome.

La relocalisation permet aux habitants de décider ensemble ce qu’ils souhaitent produire. À Montpellier par exemple, une initiative locale, la “Caisse alimentaire commune”, favorise un accès à une alimentation de qualité pour tous grâce à un budget commun. Chaque mois, les participants reçoivent 100 euros de monnaies solidaires (de fonds publics, privés et de cotisation) pour acheter de la nourriture saine et responsable produite localement[27]. Ces choix sont faits par un processus de démocratie alimentaire, les habitants et les agriculteurs décident ensemble de ce qu’ils souhaitent produire. Cette initiative est également intéressante pour les agriculteurs, car les consommateurs ont un budget dédié à la consommation des seuls produits locaux et produits dans des conditions respectueuses de l’environnement. Cela leur donne donc un débouché stable et assuré pour leur production. En échange de cette sécurité, il est possible d’imaginer des contreparties vis-à-vis de la protection de l’environnement et des services environnementaux : par exemple limiter l’utilisation de pesticides pour préserver la qualité de l’eau ou planter des haies pour favoriser la biodiversité et limiter l’assèchement des sols. En 2020, Marc Dufumier, professeur à ParisTech et agronome, allait dans ce sens en proposant de flécher une partie des subventions de la politique agricole commune vers les agriculteurs qui protègent l’environnement[28].

Mais cette souveraineté alimentaire ne pourra pas être atteinte si la consommation de viande actuelle ne diminue pas. Dans un rapport de Greenpeace datant de 2019, l’ONG calculait que 71 % des terres agricoles européennes étaient destinées à l’alimentation du bétail[29]. En 2022, un Français consommait 85 kg de viande[30], deux fois plus que la moyenne mondiale. À l’échelle mondiale, la consommation de viande a doublé en 20 ans[31]. L’intensification de l’agriculture est récente dans notre histoire. Ces techniques ont été développées pour répondre à cette forte demande récente. Le modèle agricole a changé en partie parce que notre consommation a changé. Or, atteindre la souveraineté alimentaire n’est pas compatible avec notre mode de consommation actuel si la majorité des terres arables ne sont pas destinées directement à l’alimentation, mais bien à une pratique agricole dommageable pour l’environnement.

On dénote d’ores et déjà de nombreux exemples encourageants. Parmi eux, la ville de Haarlem au Pays-Bas a décidé d’interdire la publicité sur la viande à partir de 2024[32]. Le parti écologiste de la ville estime qu’il ne souhaite pas informer sa population sur la crise climatique et en même temps l’encourager à acheter des produits qui en sont en partie la cause.

Pour conclure, les nouveaux défis écologiques et alimentaires imposent un changement de modèle agricole. Ce changement doit s’inscrire dans une transformation sociétale de notre mode de consommation et de notre vision du monde. Il est nécessaire de changer notre rapport aux animaux, en ne les voyant plus comme des ressources exploitables, mais plutôt comme des êtres sensibles. Percevons la nature dans sa globalité en tant qu’être vivant qui partage notre espace car, « tant qu’il n’aura pas étendu son cercle de compassion à tous les êtres vivants, l’homme ne trouvera pas lui-même la paix » (Albert Schweitzer).

 

Par Clémence Meunier


[1] Thomas Legrand (09/03/24) En quête de politique : La social-démocratie peut-elle renaître en sociale écologie? France Inter

[2] Breteau, P. (2024, 27 février). Comment l’agriculture en France s’est métamorphosée en 150 ans. Le Monde.fr.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/02/22/comment-l-agriculture-francaise-s-est-metamorphosee-en-150-ans_6217903_4355 770.html#

[3] Les cinquante ans qui ont changé l’agriculture française – 2000 – Lucien Bourgeois Magali Demotes-Mainard – https://www.persee.fr/doc/ecoru_0013-0559_2000_num_255_1_5151

[4] (2024, 8 avril). Élevage intensif : plus de 8 animaux sur 10 en france. L214. https://www.l214.com/animaux/statistiques-pourcentage-elevage-intensif-viande-lait-oeufs/

[5] Valérie Cabannes (Un nouveau droit pour la terre – 2016) https://www-cairn-info.ezpaarse.univ-paris1.fr/un-nouveau-droit-pour-la-terre–9782021328615-page-129.htm#no8

[6] Cerrado, la savane brésilienne en danger – Greenpeace France. (2022, 13 septembre). Greenpeace France. https://www.greenpeace.fr/cerrado-la-savane-bresilienne-en-danger/

[7] Élevage industriel : les effets néfastes sur l’environnement. (2021b, février 26). Greenpeace France. https://www.greenpeace.fr/elevage/

[8] Garric, A. (2023, 27 janvier). La forêt amazonienne est détruite à un rythme sans précédent sous l’effet des activités humaines. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/26/la-foret-amazonienne-est-detruite-a-un-rythme-sans-precedent-sous-l-effet-des-activites- humaines_6159472_3244.html

[9] Cerrado, la savane brésilienne en danger – Greenpeace France. (2022, 13 septembre). Greenpeace France. https://www.greenpeace.fr/cerrado-la-savane-bresilienne-en-danger/

[10] Élevage industriel : les effets néfastes sur l’environnement. (2021, février 26). Greenpeace France. https://www.greenpeace.fr/elevage/

[11] Élevage industriel : les effets néfastes sur l’environnement. (2021, 26 février). Greenpeace France. https://www.greenpeace.fr/elevage/

[12] Valérie Cabannes (Un nouveau droit pour la terre – 2016) https://www-cairn-info.ezpaarse.univ-paris1.fr/un-nouveau-droit-pour-la-terre–9782021328615-page-129.htm#no8

[13] La Bretagne : première région française pour la production et la transformation de viande – Insee Analyses Bretagne – 32. (s. d.). https://www.insee.fr/fr/statistiques/1908482#titre-bloc-3

[14] Van Hove, P., & Leraud, I. (2019). Algues vertes, l’histoire interdite. Delcourt.

[15] L. (2024a, mars 19). Animaux abattus en France. L214.

https://www.l214.com/animaux/chiffres-cles/statistiques-nombre-animaux-abattus-france-viande/

[16] Guitton-Boussion, J. (2023, août 16). Maltraitance dans les abattoirs : « L’État ne respecte pas sa mission de contrôle » . Reporterre, le Média de L’écologie – Indépendant et En Accès Libre.

[17] L. (2024b, avril 8). 95 % des cochons sont élevés en système intensif. L214. https://www.l214.com/animaux/cochons/95-pourcent-elevage-intensif/#:~:text=En%20France%2C%2095%20%25%20des%20cochons,sont%20plus%20pr%C3%AAts%20%C3%A0%20accepter

[18] Le lait de vache, un poison pour l’humain. (s. d.). https://vitacru.com/le-lait-de-vache-un-poison-pour-lhumain/

[19] Natura Force. (s. d.). 6 raisons de ne plus consommer de lait de vache. https://www.naturaforce.com/pages/lait-de-vache-sante#:~:text=6%2F%20Le%20lait%20de%20vache,%2C%20c%C3%B4lon%2C%20esto mac%2C%20etc.

[20] Cancer : cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée. (s. d.). https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/cancer-carcinogenicity-of-the-consumption-of-red-meat-and-processed-meat

[21] World Health Organization : WHO. (2017, 7 novembre). Cessons d’utiliser des antibiotiques chez des animaux en bonne santé. Organisation Mondiale de la Santé. https://www.who.int/fr/news/item/07-11-2017-stop-using-antibiotics-in-healthy-animals-to-prevent-the-spread-of-antibiotic-resistance

[22] Suicides en agriculture : mieux prévenir, identifier et accompagner les situations de détresse – Sénat. (2021, 17 mars). Sénat. https://www.senat.fr/rap/r20-451/r20-4513.html#fn30

[23] Van Hove, P., & Leraud, I. (2019). Algues vertes, l’histoire interdite. Delcourt.

[24] Girard, L. (2022, 17 avril). La dépendance du marché des engrais à la Russie met en danger la production céréalière. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/14/la-dependance-du-marche-des-engrais-a-la-russie-met-a-risque-la-production-cerealier e_6122064_3234.html

[25] Borget, R. (2022, août 31). Coûts de production : Le prix des engrais a plus que doublé sur un an. LaFranceAgricole. https://www.lafranceagricole.fr/engrais-azotes/article/756394/le-prix-des-engrais-a-plus-que-doubl-sur-un-an

[26] Borget, R. (2022, août 31). Coûts de production : Le prix des engrais a plus que doublé sur un an. LaFranceAgricole. https://www.lafranceagricole.fr/engrais-azotes/article/756394/le-prix-des-engrais-a-plus-que-doubl-sur-un-an

[27] Caisse commune de l’alimentation Montpellier. (2023, 9 février). Sécurité Sociale de L’alimentation. https://securite-sociale-alimentation.org/initiative/caisse-commune-de-lalimentation-montpellier/

[28] 8/01/2020 – Vivre ensemble. Des agriculteurs payés pour services rendus à l’environnement ? – https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/vivre-ensemble-des-agriculteurs-payes-pour-services-rendus-l-environnement-6696050

[29] Trop de terres agricoles sont destinées à l’élevage en Europe – Greenpeace France. (2019, 12 février). Greenpeace France. https://www.greenpeace.fr/espace-presse/de-terres-agricoles-destinees-a-lelevage-europe/

[30] Gérard, M. (2023, 1 juin). Un Français consomme deux fois plus de viande que la moyenne mondiale. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/01/un-francais-consomme-deux-fois-plus-de-viande-que-la-moyenne-mondiale_6175784_3244.html

[31] ibid

[32] Planète – Actualités, vidéos et infos en direct. (2023, 1 juin). Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/01/un-francais-consomme-deux-fois-plus-de-viande-que-la-moyenne-mondiale_6175784_3 244.html%20https://www.lefigaro.fr/international/pays-bas-une-ville-interdit-la-publicite-pour-la-viande-une-premiere-mondiale-20220908